Jappements, cris de douleur et d’angoisse, hurlements… Ce sont les bruits des souffrances de l’abandon. Chaque été, ils résonnent plus fort que jamais. Pour y mettre fin, la Société Protectrice des Animaux (SPA) se prépare à secourir les animaux qui seront laissés pour compte cet été et lance une nouvelle campagne pour mobiliser le plus grand nombre.

Parce que les plaintes émises par un animal en détresse sont déchirantes, il est urgent de se mobiliser

Cette campagne de sensibilisation est un appel à la solidarité pour permettre de sauver un maximum d’animaux et faire prendre conscience aux propriétaires en difficulté que l’abandon est une détresse aigüe pour l’animal.

Un chiffre alarmant : 28 % d’abandons en plus dans les refuges de la SPA depuis le début de l’année

La SPA est la seule association à disposer d’un véritable réseau de refuges dans toute la France, capable de répondre à la recrudescence des abandons durant l’été. En 2018, 14 871 chiens et chats avaient été abandonnés directement dans les refuges de la SPA, mettant à rude épreuve les salariés et bénévoles pour tous les recueillir L’association met tout en œuvre pour pouvoir faire face à cette vague d’abandons inédite avec un investissement permanent des équipes sur le terrain. Les refuges déjà bien remplis multiplient leurs efforts pour recueillir tous ces animaux et les remettre sur pattes après le traumatisme qu’ils ont vécu, avant de les proposer à l’adoption.

L’adoption responsable pour lutter contre l’abandon

La SPA place l’adoption responsable au cœur de sa démarche pour faire évoluer les mentalités et rappeler aux futurs adoptants l’importance que représente cet engagement. En sensibilisant les propriétaires d’animaux en amont, les équipes de professionnels et de bénévoles luttent ainsi contre un éventuel abandon.

« Avec cette campagne mettant en lumière la souffrance indicible de l’animal, la SPA interpelle sur l’urgence de sauver ces êtres vivants en détresse. Justifiée par une réelle augmentation des abandons, la mobilisation de tous contre ce fléau est plus que nécessaire », indique Jacques-Charles Fombonne, président bénévole de la SPA.